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SAPA

Après une faille spatio-temporelle de 24H à Hagiang, me voici dans la touristique Sapa.

Le brouillard bouchait totalement la vue à dix mètres. J'avais heureusement la chance de pouvoir prolonger mon séjour afin de voir enfin les montagnes et les rizières.

A cette saison les rizières se transforment en baignoire pour canard, en assiettes géantes pour cochon et en bain de boue pour buffles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des villages de différentes ethnies, plus ou moins transformés par le tourisme, entourent Sapa.

En voulant marcher et découvrir ses villages en solitaire, j'ai eu la chance de me perdre dans les rizières, ce qui m'a permit de trouver plus boueux et plus glissant que la Norvège au mois de septembre. Car quand vous demandez votre chemin et qu'on vous indique le sommet d'un rizière vous n'avez pas conscience de ce qui vous attend.

J'ai finalement croisé le chemin d'une jeune Hmong qui est venue à ma rescousse. Et pendant qu'elle galopait dans ces rizières, je m'effondrais dans la boue à chaque passage d'étage. On ne parlait pas la même langue mais on a bien rit.

A Sapa j'ai aussi découvert le nectar des dieux. Mettez quelques tranches de gingembre frais dans une tasse d'eau bouillante, sucrez avec du miel (de Sapa bien sûr) et laissez-vous transporter par ce mélange savoureux.

Il faut penser à avoir bonne mémoire si vous allez là-bas, car les vendeuses des différentes ethnies se souviendront toujours de vous et des promesses d'achats que vous leur avez faites.

Sapa fut une agréable pause dans ma visite du Vietnam, même si le tourisme y est un peu trop présent.

 

 

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