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NINH BINH

 

En avance sur mon planning je devais trouver un endroit pas trop loin d'Hanoï pour finir ce séjour au Vietnam.

Arrivée à la gare de Lao Cai (à 8h de train au nord d'Hanoi) je voulais donc commencer par acheter un billet de train pour Hanoi avant de poursuivre ma route plus au sud. Des hommes m'ont tout de suite aiguillé vers des billets à 35$ dans des trains touristiques. Mais je savais qu'il existait des trains standard pour beaucoup moins cher. Ils sont allés jusqu'à me bloquer l'accès au guichet de vente pour être sûr d'arriver à leur fin. Une fois que je leur ai dit que je refusais d'acheter leurs billets et que dans ce cas je préférais ne pas partir, ils ont fini par se lasser.

J'ai enfin pu aller au guichet où j'avais écris en vietnamien l'horaire de train que je voulais. En 5 minutes j'avais mon billet au tarif "foreign" tout de même mais pas à 35$.

Arrivée à la gare vers 20h00, je m'installe au 3ème étage de la couchette et lit un peu. Au moment d'éteindre la lumière une blatte passe sur la paroi juste à côté de ma tête. Je m'enferme dans le drap de soie et n'en ressortirai que le lendemain vers 4h00.

Arrivée à la gare d'Hanoi j'attend l'ouverture du guichet pour prendre le train de 6h30 direction Ninh Binh, au sud d'Hanoi. Je rencontre Myriam, une allemande qui va elle aussi à Ninh Binh.

Nous montons dans le train avec Abba à fond et en boucle dans les wagons. Quelle ambiance!

2h30 plus tard nous arrivons à Ninh Binh et nous décidons de s'arrêter dans la même Gesthouse. Histoire de ne pas perdre une journée nous louons 2 vélos qui ne nous quitterons plus pendant 3 jours.

La ville de Ninh Binh en elle-même n'a pas grand intérêt, mais en faisant en moyenne 30 minutes de vélo on se retrouve rapidement dans la campagne alentour où les pics karstiques s'élèvent au milieu des rizières. Une sorte de baie d'Halong terrestre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On se retrouve à faire des balades en barques, à se faufiler au milieu des grottes de Tam Coc et Trang An, à visiter le parc national de Cuoc Phuong à grimper des centaines de marches pour voir des temples perchés avec des vues vertigineuses et naviguer au milieu du village de Kenh Ga où les habitants vivent encore la plupart de la journée sur l'eau, même si des maisons en dur envahissent de plus en plus les rives. Et bien sûr se perdre dans la campagne vietnamienne avec nos vélos.

Nous finissons ce séjour à la terrasse d'un café à regarder passer des scooters transportant des arbres ou d'énormes paquets et des charrettes se mêlant à la circulation des bus et des voitures.

Dans quelques heures je dois rejoindre Hanoi où mon avion m'attend pour rentrer en France. Myriam de son côté s'apprête à partir direction Hué.

Ces quelques jours autour de Ninh Binh m'auront laissé une image plus calme et plus douce et moins touristique du Vietnam que celle de mon arrivée à Hanoi.

 

 

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